La loi du 26 octobre 2012 (n°2012-1189) portant création des emplois d’avenir est finalement entrée en vigueur le 1er novembre 2012. Tour d’horizon sur ce nouveau dispositif d’insertion professionnelle.

Le contrat emploi d’avenir (à ne pas confondre avec le contrat d’avenir) se présente comme un contrat d’insertion à destination des jeunes âgés entre 16 et 25 ans(dérogation pour les jeunes reconnus travailleurs handicapés qui peuvent bénéficier de ce contrat jusqu’à 30 ans), particulièrement éloignés de l’emploi, soit par manque de qualifications(niveau inférieur au baccalauréat), soit de par leur origine géographique. L’objectif étant ici de permettre leur insertion durable dans la vie professionnelle.

Le bénéficiaire d’un tel contrat pourra ainsi jouir d’un CDI ou d’un CDD d’une durée comprise entre 1 et 3 ans (prolongements et renouvellements inclus) pendant l’exécution duquel il sera suivi par un référent local et un tuteur désigné parmi les salariés ou les responsables de la structure d’accueil. A l’issue de quoi lui sera délivré une attestation de formation, une certification professionnelle reconnue ou une validation des acquis de l’expérience (VAE).

Un site dédié au contrat emploi d’avenir a été mis en place à l’adresse suivante : http://travail-emploi.gouv.fr/emplo....

Le Gouvernement entend ici endiguer le chômage frappant sensiblement les jeunes sans qualification par l’insertion de près de 100 000 jeunes d’ici fin 2013 et 150 000 d’ici 2014 pour un coût estimé à 1,5 milliards d’euros par an.

Le 14 janvier dernier, Benoît Hamon a signé avec l’Union des syndicats et des groupements d’employeurs représentatifs dans l’économie sociale (URSGERES) [1] une convention cadre précisant les engagements de l’employeur de l’ESS en matière de formation des jeunes recrutés en emploi d’avenir (pour plus d’informations http://www.economie.gouv.fr/vers-un...).

Ce dispositif laisse toutefois ouvertes les questions relatives à l’emploi des jeunes diplômés qui représentent également un frange durement touchée par le chômage.

[1Réunion de 25 groupements d’employeurs et syndicats d’employeurs représentant près de 13 branches professionnelles, en faisant ainsi la seule organisation multi-professionnelle de l’ESS